Le temps tue le temps,

Les connivences se sont évanouies,

Elle a repris sa route...

Puisse-t-elle ne pas se perdre

après avoir perdu tant de temps

en vaines rêveries...

J’effeuillais, un, deux mots, plusieurs ?
Entre deux vers, tendres ou lascifs
Que choisir pour commencer ?

Ce temps-là est-il là ? Et l’adepte du carpe diem

En a pris conscience, quoi que vous en pensiez !

Vienne l’heure au poète de se manifester enfin
Pour oser se dévoiler dans son récit sans fin

Mais je sais qu’arrive le jour où tout et rien peut arriver

Où l’on n’a plus aussi soif…

J’aurais aimé être le phare qui vous guide
J’aurais adoré que mes mots mouillent votre culotte
Ces mots dont vous vous dîtes amoureuse
J’aurais été ému que mes sourires vous fassent frissonner
que mes exigences vous transportent
J’aurais tant aimé que vous vous soumettiez à VOS envies
Alors, je vous aurais interdit de vous mentir
et de me mentir
Je vous aurais emprisonnée dans la cage ouverte de vos fantasmes
et j’aurais attendu de vous entendre me dire que vous vous regardez toute nue en me souriant
Mais voilà; Soeur Anne est ailleurs à jouer à je ne sais quoi,
refusant de sentir la connivence, LES connivences.